10 défis de l’IA en entreprise… et comment les surmonter

10 défis de l’IA en entreprise… et comment les surmonter

L’intelligence artificielle révolutionne le monde des entreprises, offrant des opportunités sans précédent d’innovation et d’efficacité.

Et pourtant, son adoption présente des obstacles que les entreprises doivent surmonter pour en tirer pleinement parti.

Dans cet article, nous explorons les 10 principaux défis de l’IA en entreprise et proposons des solutions concrètes pour les relever avec succès.

 1. Le manque de compétences en IA

Le premier défi auquel sont confrontées de nombreuses entreprises est le manque de talents qualifiés en IA. Cette pénurie de compétences peut freiner considérablement les projets d’IA.

Comment le surmonter :

– Investir dans la formation continue des employés existants
– Collaborer avec des universités et des écoles spécialisées
– Faire appel à des consultants externes pour combler les lacunes à court terme

 2. Les coûts élevés d’implémentation

L’adoption de l’IA nécessite souvent des investissements importants en infrastructure, logiciels et personnel qualifié.

Comment le surmonter :

– Commencer par des projets pilotes à petite échelle
– Privilégier les solutions cloud pour réduire les coûts d’infrastructure
– Évaluer le retour sur investissement à long terme

 3. La résistance au changement

L’introduction de l’IA peut susciter des craintes et des résistances au sein des équipes.

Comment le surmonter :

– Communiquer clairement sur les avantages de l’IA
– Impliquer les employés dans le processus d’adoption
– Mettre en place un accompagnement au changement

4. Les problèmes d’intégration avec les systèmes existants

Intégrer l’IA aux systèmes informatiques en place peut s’avérer complexe et chronophage.

Comment le surmonter :

– Réaliser un audit complet de l’infrastructure existante
– Opter pour des solutions d’IA compatibles et modulaires
– Planifier une intégration progressive

5. La qualité et la disponibilité des données

L’IA repose sur des données de qualité, or de nombreuses entreprises peinent à collecter et organiser efficacement leurs données.

Comment le surmonter :

– Mettre en place une stratégie de gouvernance des données
– Investir dans des outils de nettoyage et de préparation des données
– Centraliser les données dans un data lake ou un data warehouse

6. Les enjeux éthiques et de confidentialité

L’utilisation de l’IA soulève des questions éthiques et de protection des données personnelles.

Comment le surmonter :

– Élaborer une charte éthique pour l’utilisation de l’IA
– Former les équipes aux enjeux de confidentialité
– Mettre en place des processus de contrôle et d’audit

 7. Le manque de compréhension des dirigeants

Sans une compréhension claire des enjeux de l’IA, les dirigeants peuvent hésiter à investir ou prendre de mauvaises décisions.

 Comment le surmonter :

– Organiser des sessions de sensibilisation pour les dirigeants
– Présenter des cas d’usage concrets et des success stories
– Impliquer les dirigeants dans la définition de la stratégie IA

8. La difficulté à mesurer le ROI

Quantifier les bénéfices de l’IA peut s’avérer complexe, surtout à court terme.

Comment le surmonter :

– Définir des indicateurs de performance clairs dès le début
– Mesurer à la fois les gains tangibles et intangibles
– Réaliser des évaluations régulières pour ajuster la stratégie

9. L’évolution rapide des technologies

Le domaine de l’IA évolue à un rythme effréné, rendant difficile le choix des bonnes solutions.

Comment le surmonter :

– Rester en veille technologique constante
– Privilégier les solutions évolutives et adaptables
– Collaborer avec des experts pour faire les bons choix

10. La complexité de la mise à l’échelle

Passer d’un projet pilote à un déploiement à grande échelle peut s’avérer complexe.

Comment le surmonter :

– Concevoir les projets pilotes avec la scalabilité en tête
– Investir dans une infrastructure cloud flexible
– Planifier le déploiement par phases

Conclusion

L’adoption de l’IA en entreprise présente de nombreux défis, mais ceux-ci ne sont pas insurmontables.

En adoptant une approche stratégique et méthodique, les entreprises peuvent tirer pleinement parti des opportunités offertes par l’IA. La clé réside dans une planification minutieuse, une formation continue et une culture d’entreprise ouverte à l’innovation.

Chez Gorillias, nous sommes convaincus que l’IA représente l’avenir de l’entreprise performante. Notre expertise vous permet de relever ces défis et de transformer l’IA en un véritable avantage concurrentiel.

Vous souhaitez discuter de votre stratégie d’adoption de l’IA ? Contactez nos experts dès aujourd’hui pour un accompagnement personnalisé.

La France, futur leader de l’IA ?

La France, futur leader de l’IA ?

Riche semaine pour l’IA vue par les pouvoirs publics : après la naissance de l’AI Act européen, c’est  le rapport de la Commission de l’IA qui a été publié le 13 mars 2024 et remis au Président de la République.

Un rapport qui dresse un état des lieux et formule 25 recommandations pour que le pays puisse tirer parti des opportunités de l’IA tout en maîtrisant les risques.

On le savait déjà : la France est en retard dans l’adoption de l’IA… et ce n’est pas une bonne nouvelle.

Le rapport vise donc d’abord à « dédiaboliser l’IA sans pour autant l’idéaliser ». Il souligne que les bénéfices de l’IA ne seront pas automatiques mais dépendront des choix politiques et de l’engagement collectif.

Commencons par le constat :

 Un potentiel de croissance important

Selon le rapport, l’IA pourrait avoir un impact économique majeur. Elle permettrait de doubler la croissance annuelle de la France grâce à l’automatisation de certaines tâches. Au bout de 10 ans, le PIB pourrait augmenter de 250 à 420 milliards d’euros, soit l’équivalent de l’industrie actuelle.

Au-delà de cet effet transitoire lié à l’automatisation, l’IA semble aussi accélérer l’innovation de façon plus pérenne. En facilitant l’émergence de nouveaux produits, services et modèles, elle pourrait induire une hausse permanente du taux de croissance.

Cependant, ces gains ne sont pas garantis. L’histoire récente montre que la France a peu bénéficié de la révolution numérique, contrairement aux États-Unis. Pour tirer parti de l’IA, des politiques publiques adaptées seront nécessaires, en matière d’innovation, d’industrie, de concurrence, de formation, etc.

Des entreprises françaises en retard

À ce jour, la France et l’Europe accusent un net retard dans l’IA. Les investissements y sont 3 à 4 fois inférieurs à ceux des États-Unis à richesse comparable. Seules quelques entreprises européennes sont positionnées sur la chaîne de valeur de l’IA et aucune n’est de premier rang mondial.

Ce retard fait peser un risque de déclassement économique. D’une part, la France pourrait manquer l’économie de l’IA et voir sa valeur captée par d’autres pays. D’autre part, les entreprises existantes pourraient perdre en compétitivité face à de nouveaux acteurs.

Pour combler ce retard, le rapport recommande de réorienter massivement l’épargne vers l’innovation, avec la création d’un fonds « France IA » de 10 milliards d’euros. Il préconise aussi de faciliter l’accès aux données, en particulier personnelles, de faire de la France un pôle majeur de la puissance de calcul et de soutenir un écosystème ouvert de développeurs d’IA.

Des effets contrastés sur l’emploi

Concernant l’emploi, le rapport estime que l’IA aura un effet globalement positif en France, malgré des incertitudes. D’un côté, l’automatisation permise par l’IA supprimera certains emplois, en particulier ceux composés de tâches routinières. Mais d’un autre côté, l’IA devrait aussi créer des emplois dans de nouveaux métiers ainsi que dans des métiers existants.

Une étude empirique menée sur des entreprises françaises montre que celles qui adoptent l’IA voient leur emploi total augmenter davantage que les autres. Cet effet positif s’explique par le fait que l’IA remplace des tâches et non des emplois dans leur intégralité. Seuls 5% des emplois seraient directement remplaçables par l’IA.

Cependant, cet effet n’est pas uniforme. Certains métiers administratifs et commerciaux semblent plus exposés à des réductions d’emplois. Et les travailleurs indépendants effectuant des tâches facilement automatisables pourraient subir une concurrence accrue de l’IA.

Au-delà de l’effet sur le volume d’emploi, l’IA pourrait aussi creuser les inégalités. Les entreprises qui l’adoptent tendent à embaucher davantage de profils très qualifiés et techniques, mieux rémunérés. Mais à l’inverse, l’IA semble aussi bénéficier le plus aux travailleurs initialement les moins qualifiés ou productifs.

Pour accompagner ces transformations, le rapport insiste sur l’importance de la formation initiale et continue. Il recommande d’investir dans l’observation et la recherche sur les impacts de l’IA sur l’emploi. Le dialogue social est aussi vu comme essentiel pour construire les usages de l’IA de façon partenariale.

Impacts sur la vie quotidienne

Une technologie déjà très présente

Au-delà de la sphère économique, l’IA est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne. Selon un sondage, 55% des Français disent bien connaître ChatGPT un an après son lancement. Mais les applications de l’IA vont bien au-delà : reconnaissance faciale, traduction, recommandation de contenus, assistants vocaux, etc.

Cette omniprésence suscite à la fois de la fascination et de la crainte dans l’opinion. 77% des Français voient l’IA comme une vraie révolution mais 68% sont favorables à une pause dans son développement. Cette ambivalence n’est pas nouvelle. Par le passé, de nombreuses innovations (trains, électricité, etc.) ont suscité des peurs, parfois infondées, parfois justifiées.

Pour favoriser l’acceptabilité de l’IA, le rapport préconise de mener un travail de pédagogie et de débat public. Il recommande de lancer un vaste plan de sensibilisation et de formation de la nation, en s’appuyant notamment sur l’éducation et la recherche.

Des assistants personnels de plus en plus présents

Parmi les applications grand public de l’IA, les assistants vocaux comme Siri ou Alexa ont un impact croissant sur notre quotidien. Ils permettent d’effectuer de nombreuses tâches sans intervention humaine : écouter de la musique, obtenir des informations, piloter des objets connectés, etc.

Dans le domaine du service client, les agents conversationnels se développent aussi rapidement. Ils sont capables de répondre à des questions basiques de façon fluide et naturelle. Leur déploiement permet aux entreprises de réduire les coûts et d’améliorer la disponibilité du service.

À l’avenir, les assistants personnels devraient gagner en intelligence et en autonomie. Ils pourraient devenir de véritables compagnons du quotidien, capables d’apprendre nos préférences et d’anticiper nos besoins. Leur mode d’interaction devrait aussi évoluer vers des interfaces plus naturelles et intégrées.

Des impacts sur la mobilité et la santé

Deux domaines où l’IA pourrait avoir un impact majeur sont la mobilité et la santé. Le développement des véhicules autonomes promet de transformer radicalement nos déplacements. Il pourrait réduire les accidents, fluidifier le trafic, faciliter le stationnement et même réorganiser l’espace urbain.

Dans la santé, l’IA ouvre de nouvelles perspectives en matière de diagnostic, de médecine personnalisée, d’épidémiologie ou de prévention. Des outils d’aide à la décision médicale se développent, capables par exemple de détecter des cancers à partir d’imageries. À terme, l’IA pourrait permettre un suivi continu et personnalisé de chaque patient.

Cependant, ces innovations soulèvent aussi des questions éthiques et de responsabilité. Elles nécessiteront d’adapter les cadres juridiques et assurantiels. La protection des données de santé, très sensibles, sera un enjeu majeur. Le rapport appelle à un débat sociétal sur ces sujets.

Une technologie énergivore

Un autre enjeu de l’IA est son impact environnemental. L’entraînement des grands modèles d’IA consomme d’importantes quantités d’énergie. Selon une estimation, l’IA pourrait consommer entre 85 et 134 TWh d’électricité en 2027 dans le monde, soit l’équivalent de la consommation de la Suède.

Cette consommation est liée à la puissance de calcul nécessaire, qui repose sur des processeurs énergivores. Leur production a aussi un impact environnemental, du fait de l’extraction de matériaux rares. Cependant, les processeurs dédiés à l’IA ne représentent qu’une infime partie de la production mondiale.

Face à ce défi, le rapport appelle à faire de la France un pionnier de l’IA durable. Il recommande de renforcer la transparence sur l’impact environnemental des modèles, d’orienter la recherche vers des solutions plus sobres et de mobiliser l’IA elle-même pour accélérer la transition écologique.

Les 25 recommandations et 7 priorités (en bleu pour aller plus vite ):

  1. Lancer un plan de sensibilisation et de formation de la nation à l’IA pour créer les conditions d’une appropriation collective des enjeux.
  2. Investir massivement dans les entreprises du numérique et la transformation des entreprises, notamment via la création d’un fonds « France & IA » de 10 milliards d’euros, pour soutenir l’écosystème français de l’IA.
  3. Faire de la France et de l’Europe un pôle majeur de la puissance de calcul, à court et moyen terme.
  4. Transformer l’approche de la donnée personnelle pour continuer à protéger tout en facilitant l’innovation.
  5. Assurer le rayonnement de la culture française en permettant l’accès aux contenus culturels dans le respect des droits de propriété intellectuelle.
  6. Assumer le principe d’une « exception IA » dans la recherche publique pour en renforcer l’attractivité.
  7. Structurer une initiative diplomatique cohérente visant la fondation d’une gouvernance mondiale de l’IA.
  8. Généraliser le déploiement de l’IA dans toutes les formations d’enseignement supérieur et acculturer les élèves dans le secondaire.
  9. Investir dans la formation professionnelle continue des actifs et les dispositifs de formation autour de l’IA.
  10. Faire du dialogue social et de la co-construction la pierre angulaire du recours à l’IA.
  11. Équiper les agents publics pour transformer l’administration grâce à l’IA.
  12. Mieux soigner grâce à l’IA en accordant plus de temps au soin.
  13. Mieux éduquer grâce à l’IA via l’accompagnement individualisé des élèves.
  14. Disposer de capacités de calcul souveraines.
  15. Accéder à des données de qualité.
  16. Attirer les talents pour construire les technologies et usages de demain.
  17. Déployer massivement l’IA dans l’économie.
  18. Bâtir une gouvernance internationale de l’IA qui fait défaut aujourd’hui.
  19. Disposer en France d’une capacité d’évaluation des systèmes d’IA.
  20. Éviter les positions concurrentielles dominantes.
  21. Faciliter l’entraînement des modèles d’IA dans le respect des droits de propriété intellectuelle.
  22. Renforcer la transparence sur l’impact environnemental des modèles d’IA.
  23. Orienter la recherche vers des solutions d’IA plus sobres.
  24. Mobiliser l’IA elle-même pour accélérer la transition écologique.
  25. Créer un mécanisme de solidarité « 1% IA » pour les pays en développement.

Notre avis ?

Si le constat et la définition des enjeux autour de la révolution IA déja à l’oeuvre sont justes, les 25 (!) recommandations ont un petit air incantatoire qui peut laisser rêveur…

Et sans surprise pointe toujours en sous-texte la tentation de réguler ce qui n’existe pas encore, avec des impacts économiques disons… incertains, déja constatés dans le passé récent (coucou le RGPD).

Restons néanmoins optimistes : comme le souligne le rapport, la France a des atouts mais doit agir vite et fort pour ne pas se faire distancer.

Une certaine bande de gorilles 🦍 s’y emploie déja 😁.

Et vous, qu’en pensez-vous ? On aimerait beaucoup avoir votre avis.

Faire-part de naissance

Faire-part de naissance

Gorillias : une nouvelle ère pour la démocratisation de l’IA en entreprise

Le 5 mars 2024 marque un tournant dans l’écosystème de l’Intelligence Artificielle en France avec la naissance de Gorillias, une startup qui se donne pour mission de rendre l’IA accessible à toutes les entreprises, quelle que soit leur taille.

L’IA à la portée de tous : briser les barrières de coût et de complexité

Malgré son potentiel transformationnel avéré pour les entreprises, l‘Intelligence Artificielle reste encore perçue comme une technologie coûteuse et complexe à mettre en œuvre, réservée aux grandes structures disposant de moyens importants.

Pourtant, la réalité est tout autre : avec les bons modèles et une approche pragmatique, l’IA peut être déployée de manière agile et abordable au sein des TPE-PME. C‘est tout l’enjeu du positionnement de Gorillias.

Une approche hybride alliant puissance des données et expertise métier

La force de Gorillias réside dans sa capacité à concevoir des solutions IA sur-mesure qui combinent la puissance des algorithmes de machine learning les plus avancés avec une connaissance fine des enjeux business propres à chaque secteur d’activité.

En nourrissant ses modèles à la fois de larges volumes de données et des savoirs experts des professionnels métiers, Gorillias développe des applications IA véritablement adaptées aux usages et génératrices de valeur.

L’enjeu crucial de la souveraineté numérique

À l’heure où les géants américains de la tech dominent largement le marché de l’IA, Gorillias fait le pari d’une intelligence artificielle souveraine, en s‘appuyant sur les larges modèles de langage de Mistral AI, premier acteur français et européen du domaine.

Open-source, respectueux des données et hébergés sur des serveurs sécurisés en France, ces LLMs constituent une brique technologique essentielle pour bâtir une IA de confiance auservice des entreprises de l’Hexagone et du continent.

Bénéficier des aides à l’innovation pour se lancer

Conscients que l’accès au financement et à l’accompagnement reste un frein majeur pour les PME souhaitant intégrer l’IA, Gorillias se positionne comme un facilitateur.

En tant qu’activateur France Num, la startup permet à ses clients de bénéficier de diverses aides publiques dédiées à l’innovation, comme le programme IA Booster, pour les aider à franchir le pas sereinement.

Avec Gorillias, c’est une nouvelle page de la démocratisation de l’IA en entreprise qui s’écrit.

En conjuguant expertise technologique de pointe, connaissance intime des enjeux métiers et engagement résolu en faveur de la souveraineté numérique, la jeune pousse se donne les moyens de ses ambitions : faire de l’Intelligence Artificielle un levier de compétitivité et de différenciation à la portée de toutes les entreprises françaises.

Gorillias est né !

 

Vous souhaitez découvrir comment votre entreprise peut accélérer son adoption de l’IA et créer ses solutions métiers  ? Parlons-en

Quelles aides pour l’IA en France ?

Quelles aides pour l’IA en France ?

L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) dans les processus des entreprises est devenue un enjeu majeur pour la compétitivité et la productivité.

En France, plusieurs aides et programmes ont été mis en place pour accompagner les entreprises, en particulier les PME et ETI, dans cette transformation numérique.

Aides financières et formations

Le programme IA Booster France 2030, lancé par le gouvernement français, vise à accompagner la transformation numérique des PME et ETI grâce à l’intégration de solutions d’IA. Ce programme propose des formations et un accompagnement adaptés aux besoins concrets des entreprises, facilitant ainsi le déploiement de solutions d’IA pour dynamiser leur croissance.

Ce programme a pour objectif d’enrichir l’offre des entreprises, d’améliorer leur compétitivité et de moderniser leur appareil de production en tirant parti des avantages de l’IA.

Le programme se compose de quatre phases principales :

  1. Sensibilisation et formation : Cette phase vise à accroître la prise de conscience des avantages de l’IA et à renforcer les compétences des entreprises dans ce domaine. Des modules de formation et des webinaires thématiques sont proposés pour aider les entreprises à évaluer leur maturité en matière d’IA et à connaître les cas d’usage et les solutions disponibles.
  2. Diagnostic Data IA : Cette phase a pour but d’identifier de nouveaux axes de croissance et d’évaluer les opportunités d’innovation en exploitant les données générées par l’activité de l’entreprise. Les entreprises sont accompagnées dans la définition des conditions de mise en œuvre d’un projet stratégique de rupture.
  3. Choix de l’approche IA : Durant cette phase, une étude de faisabilité est réalisée pour sélectionner les solutions IA pertinentes répondant aux besoins de l’entreprise. La solution retenue est qualifiée et un plan de mise en œuvre est établi, en évaluant les risques et les impacts.
  4. Expérimentation de la solution IA : Enfin, les entreprises sont accompagnées dans l’expérimentation et le déploiement opérationnel de la solution IA identifiée.

Le programme IA Booster France 2030 s’adresse aux PME et ETI françaises de tout secteur d’activité, ayant un effectif compris entre 10 et 2 000 collaborateurs et réalisant plus de 250 000 € de chiffre d’affaires. Les entreprises éligibles peuvent bénéficier d’une prise en charge partielle des coûts, pouvant aller jusqu’à 80 % du montant de la prestation visée.

En résumé, le programme IA Booster France 2030 est une initiative majeure pour soutenir la transformation numérique des entreprises françaises grâce à l’intégration de solutions d’IA. Il offre un accompagnement complet, allant de la sensibilisation et la formation à l’expérimentation et au déploiement de solutions IA adaptées aux besoins des entreprises.

Accompagnement et garantie de prêt

Le plan France Relance comprend plusieurs aides pour les entreprises souhaitant engager leur transformation numérique. L’initiative France Num a été renforcée dans le cadre de France Relance et comporte notamment une garantie de prêt. Cette garantie permet aux TPE et PME d’obtenir plus facilement un prêt auprès des banques pour financer un projet de transformation numérique.

Sur le site place-des-entreprises.gouv.fr, les entreprises peuvent être mises en relation avec les conseillers publics ou parapublics susceptibles de les accompagner dans leur transformation numérique.

R&D et aides publiques

Pour les entreprises souhaitant établir des centres de recherche et développement (R&D) en France, il existe des aides publiques à leur implantation. Ces aides permettent de créer ou renforcer un centre de R&D et de bénéficier des financements publics disponibles.

 

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L’IA, le monde et la France : qui est préparé ?

L’IA, le monde et la France : qui est préparé ?

L’étude AI Readiness Index de Cisco a interrogé plus de 8 000 entreprises dans 30 pays pour évaluer leur niveau de préparation à l’adoption et à l’exploitation de l’intelligence artificielle

La méthodologie repose sur l’analyse de 49 indicateurs répartis dans 6 piliers : stratégie IA, infrastructure, données, talents, gouvernance et culture d’entreprise. Un score global de préparation à l’IA est attribué à chaque entreprise.Sur cette base, Cisco a classé les entreprises en 4 catégories : Pionniers (entièrement prêts), Chasseurs (modérément prêts), Suiveurs (peu prêts) et Retardataires (non prêts).Principaux résultats au niveau mondial
  • Seulement 14% des entreprises dans le monde sont pleinement préparées à intégrer l’IA.
  • 36% sont modérément préparées, 32% ont une préparation limitée et 18% sont non préparées.
  • Les secteurs les mieux préparés sont la technologie (28% de Pionniers), les services financiers (17%) et les services professionnels (16%).
  • L’Asie-Pacifique est en tête avec 20% d’entreprises Pionnières, suivie de l’Europe (12%) et des Amériques (10%).

Résultats en France et Europe

    • Seulement 8% des entreprises européennes sont pleinement préparées à intégrer l’IA.
    • La France est à la traîne avec 4% d’entreprises « Pionnières », se classant avant-dernière en Europe.
    • Les leaders européens sont la Suède (22%), le Royaume-Uni (10%), l’Allemagne et la Suisse (7% chacun).

Analyse des piliers en France

Stratégie IA

    • 59% des entreprises françaises ont une stratégie IA ou sont en train d’en élaborer une.

Infrastructure

    • Seules 17% des entreprises disposent de réseaux suffisamment flexibles pour répondre aux exigences de l’IA.

Données

    • 21% des entreprises françaises possèdent une réglementation IA concrète. 53% ont une réglementation jugée « modérée ».

Talents

    • 87% des entreprises prévoient de former ou recruter des spécialistes IA dans les 3 prochaines années.

Gouvernance

    • 6% des entreprises sont considérées comme « Pionnières » en gouvernance de l’IA.

Culture d’entreprise

    • 18% des entreprises ont une culture d’entreprise « Pionnière », favorable à l’adoption de l’IA.

Recommandations

L’étude met en avant la nécessité pour les entreprises françaises :
  • D’adopter une stratégie IA alignée sur les objectifs business
  • De renforcer les infrastructures réseau et cloud
  • D’investir dans les données et leur gouvernance
  • De former les équipes à l’IA
  • D’instaurer une culture de l’innovation et de la collaboration
  • L’enjeu est donc de taille pour ne pas se laisser distancer dans la course à l’IA face aux leaders technologiques.

    [UPDATE] Pour aller plus loin, découvrez notre synthèse du rapport de la Commission Intelligence Artificielle